FATO Info n° 34/35 – Juin 2015
M. le Président,
distingués membres de la FATO,
Mesdames et Messieurs.
C’est avec un grand plaisir que j’accepte votre invitation à écrire l’éditorial pour cette édition de FATOInfo.
Cette invitation m’honore. Elle me donne également l’occasion de réaffirmer solennellement notre considération à l’endroit de la FATO. Ce grand réseau panafricain a su, avec le concours de ses membres et des organisations de base, contribuer à la réalisation de la Convention relative aux Droits des Personnes Handicapées en Afrique.
Grâce à ses relations et interactions avec des fournisseurs de matériels techniques à travers le monde, la FATO permet à de nombreuses personnes en situation de handicap physique sur le continent africain d’avoir accès à des outils qui les aident à se mettre debout et à réaliser leur insertion sociale.
S’appuyant sur des alliés locaux comme le Centre de Rééducation des Handicapés de Koudougou au Burkina Faso, la FATO permet de dire sans cynisme à la personne en situation de handicap physique : ‘YIK-N-KENE’ (LÈVE-TOI ET MARCHE). Il est heureux de constater que la FATO ne joue pas simplement un rôle d’interface pour les solutions techniques aux problèmes que vivent les personnes handicapées – rôle qui est, du reste, très important.
En effet, ce qui mérite aussi d’être relevé et qui retient particulièrement notre attention, c’est l’approche holistique de cette fédération dont l’engagement repose sur des valeurs qui défient le temps et l’espace.
En disant « notre », je me permets de parler pour MISEREOR, l’OEuvre Episcopale de l’Eglise Catholique en Allemagne qui est fière d’avoir la FATO comme partenaire.